L’humidité touche propriétaires et locataires. Pour les premiers, celle-ci est synonyme de risque sur le bâti et de perte de valeur. Pour les seconds, elle signifie cadre de vie comportant des risques de santé certain : allergies respiratoires, asthme, conjonctivites. Comment y faire face ?
L’humidité, quelle importance ?
Ce phénomène est essentiel, pour les propriétaires comme pour les locataires puisque ses impacts sont aussi bien visibles sur le patrimoine physique que sur la santé des habitants. Lutter contre l’humidité représente un investissement financier : traitements anti-humidité, mesures d’étanchéité. Toutefois, ces investissements ponctuels sont préférables aux conséquences de l’humidité sur la construction. Celle-ci entraine des manifestations diverses : salpêtre, remontées capillaires, écaillement des peintures ou pourrissement des boiseries. La réparation de ces éléments s’avère inutile si une solution anti-humidité n’est pas adoptée. Le bâti verra alors sa valeur marchande diminuer en cas de vente.
D’où vient-elle ?
Les causes de l’humidité sont multiples et doivent être clairement identifiées pour une amélioration des conditions de vie dans le logement. L’aération quotidienne de chaque pièce est nécessaire : 5 à 10 minutes par jour suffisent à renouveler l’air dans le logement et éviter la propagation de champignons, acariens, etc. Les activités quotidiennes de cuisine, ménage et nettoyage produisent des vapeurs d’eau, d’où le besoin d’un système de ventilation adapté (VMC). Enfin, le problème peut être plus profond et provenir directement du bâti (défaut d’isolation, de drainage) ou d’un accident non identifié (tuile ou tuyau cassé par exemple).
L’humidité est un critère rentrant dans la sélection d’un bien immobilier. Il est donc important d’identifier les marques de salpêtre, condensation ou moisissure lors d’un achat. Pour les propriétaires, prendre des mesures anti-humidité est essentiel. Pour tout comprendre sur l’humidité du bâti, cliquez ici.