L’essentiel à savoir sur la plomberie sanitaire

Même si un grand nombre de personnes font appel à des professionnels pour l’installation des sanitaires et l’installation de tuyauterie, il est tout de même bon d’avoir quelques notions à ce sujet. Connaître les normes, les techniques de pose, les matériaux usuels permet déjà d’éviter de se faire arnaquer, mais aussi de déterminer ses réels besoins en la matière.

La plomberie sanitaire en gros

Pour commencer, il faut savoir que l’évacuation se passe par tout un réseau de canalisation tout autour de la maison menant aux égouts ou à un puisard. Pour que les eaux usées circulent sans souci vers les points de rejet, les tranchées entourant le bâtiment doivent être creusées en pente. Puis le plombier procède au raccordement étanche de chaque conduit, posé sur un lit de sable et tout autour, puis enterre le tout. A titre d’exemple, vous pouvez consulter les prestations d’un plombier à Saint Sébastien sur Loire, concernant toute installation, dépannage ou réparation de l’équipement sanitaire.

Ensuite survient la question des normes à respecter en matière d’hygiène, du taux calcaire et du pH de l’eau, ainsi que de la pression et du débit. En construction, tout part de l’établissement d’un plan sur papier et la plomberie sanitaire n’y échappe pas. Ainsi les propriétaires identifieront plus vite les points d’eau à installer que ce soit à la cuisine, dans le jardin, ou encore dans la salle d’eau (salle de bains et toilettes). Cela permettra également d’estimer la longueur nécessaire des tuyaux et leurs diamètres respectifs, de déterminer si oui ou non les points de sortie nécessitent un réducteur de pression ou plutôt un surpresseur pour stabiliser le débit et bien d’autres questions techniques.

Les matériaux les plus utilisés

En général, Monsieur tout le monde opte pour la céramique et l’inox lorsqu’il est question de plomberie sanitaire. Ce sont tous deux des matériaux faciles d’entretien et qui témoignent d’une ténacité sans faille dans le temps, bien que constamment exposés à l’humidité.

Certains préfèrent le PVC, plus commode à monter. Il suffit de coller les tuyaux de bout en bout pour constituer le réseau de distribution. Cela dit, ce matériau a tendance à se dégrader plus vite, surtout face à des conditions climatiques extrêmes : fortes chaleurs et gel. Les tuyaux en PVC subissent mal les chocs et les pressions et servent surtout pour l’alimentation et l’évacuation de la cuisine.