Appréhendez les normes dans le cadre des travaux en hauteur

C’est évident, les travaux de toiture représentent toujours un risque compte tenu du fait que les interventions sont en hauteur. Raison pour laquelle des normes spécifiques ont été mises en place, afin de protéger les gens du métier tels que le couvreur. Ces règlementations indiquent précisément les dispositifs de protection à déployer en conséquence. À savoir, les crochets de sécurité, les systèmes d’ancrage ou encore les garde-corps périphériques temporaires. Connaître ces mesures vous aidera certainement à mieux prévoir l’organisation de votre projet avec votre entrepreneur. Une précaution utile afin d’assurer le bon déroulement de votre chantier.

 

Normes applicables sur les crochets de sécurité

Ces mesures, connues sous les références EN 517, s’appliquent particulièrement aux toitures en pente pour garantir le maintien de l’échelle utilisée par le couvreur afin d’accéder en hauteur. L’objectif est de parvenir à créer un point d’ancrage auquel les opérateurs pourront fixer leurs EPI spécialement conçus pour parer aux risques de chute. Pour ce faire, ils doivent s’équiper principalement d’un absorbeur d’énergie, d’une antichute sur corde et d’un enrouleur. Il est important que ces crochets soient de bonne facture en étant fabriqués sous la marque CE. Autrement, ces règlementations soulignent des détails spécifiques concernant les matériaux adaptés ainsi que les traitements de la couverture appropriés. Elles précisent également des détails sur la géométrie de l’agrafe. Elles mentionnent également les différentes exigences se rapportant aux systèmes de fixation, d’essais ou de mode d’emploi et de marquage.

 

Les réglementations relatives aux dispositifs d’ancrage

Portant les références EN 795, ces dispositifs relèvent les règles à respecter concernant les points d’ancrage permanents prévus pour éviter les chutes en hauteur. Grâce à ces installations, le couvreur pourra ainsi arrimer ses EPI qui ne devraient pas excéder une force dépassant 600 kg. Vous trouverez entre les lignes également des spécifications sur les classes d’arrimage. A savoir, de classe A1 pour ceux qui sont fixés sur des structures inclinées, horizontale ou verticales ; tandis que la classe A2 est destinée uniquement pour celles en pente. Quant aux exigences d’essais, les normes définissent la résistance du point d’arrimage selon qu’il s’agisse d’une charge statique ou dynamique.

 

Les mesures concernant les garde-corps périphériques temporaires

Ces dispositifs visent particulièrement à faire en sorte d’éliminer les risques de chute du couvreur ou de ses matériels du haut des toitures. Pour ce faire, les zones d’intervention telles que les escaliers, les couvertures ou la rive doivent être sécurisées au maximum. Dans la même optique, les plateformes des échafaudages sont également incluses dans l’application de ces mesures. Ces normes EN 13 374 expliquent notamment les réglementations concernant la géométrie des garde-corps qui est classée en 3 catégories. La classe A notifie ainsi que la distance entre deux lisses ne devrait pas excéder 47 cm ; tandis que pour la classe B, c’est moins de 25 cm. Quant à la classe C, le déploiement d’un filet de sécurité est impératif ; et leurs mailles devraient avoir une dimension ne dépassant pas 10 cm². Elles font notamment référence à 3 séries de classification concernant l’inclinaison des structures : A pour les pentes à moins de 10 °, B pour celles inférieures à 30 ° et C pour les charpentes ne dépassant pas 45 °. Compte tenu de l’importance de ces mécanismes de sûreté, le recours à un professionnel comme ce couvreur situé à Marseille reste indispensable pour une bonne exécution de votre projet.

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