Pour préserver l’environnement et diminuer sa facture d’énergie, quoi de mieux que de produire et consommer sa propre électricité ? Dans une perspective de transition énergétique, les foyers français sont de plus en plus nombreux à faire le choix de l’autoconsommation. Avant de vous lancer à votre tour dans l’autonomie énergétique, voici quelques informations de base à connaître.
Comment fonctionne le photovoltaïque ?
Pour bien comprendre les principes de l’autoconsommation, il est important de connaître le fonctionnement des panneaux solaires. Les cellules photovoltaïques captent les photons (la lumière du soleil) et la transforment en courant continu. Grâce à l’onduleur, ce courant continu est converti en courant alternatif afin d’être compatible avec le réseau public. L’électricité produite peut ensuite être consommée par tous les appareils électriques du logement. Rien de plus facile !
Définition de l’autoconsommation solaire
L’autoconsommation photovoltaïque ou solaire désigne simplement le fait de consommer l’énergie qu’on produit soi-même. Pas besoin de passer par un tiers, sauf si la quantité d’électricité solaire est insuffisante. Dans ce cas-là, le réseau traditionnel fournit l’énergie manquante. L’intérêt d’une installation photovoltaïque est donc multiple :
- faire des économies sur sa facture d’énergie ;
- être autonome et ne plus dépendre entièrement d’un fournisseur d’électricité ;
- produire de l’électricité verte et soutenir le développement des énergies renouvelables.
Toutefois, sachez qu’il existe plusieurs types d’autoconsommation selon la manière dont l’énergie solaire est valorisée : l’autoconsommation totale, l’autoconsommation avec vente de surplus ou la revente totale.
L’autoconsommation totale
Avec ce type d’autoconsommation, la totalité de la production d’électricité doit être utilisée. Il est donc préférable d’opter pour de petits panneaux solaires qui produiront juste ce qu’il faut. Un kit solaire que vous pouvez installer vous-même convient donc parfaitement.
Notez qu’il faut tout de même rester raccordé au réseau afin que l’électricité non consommée soit réinjectée automatiquement dans le réseau. Lorsque la production d’énergie solaire est insuffisante (la nuit notamment), le réseau électrique classique pourra prendre le relais. Consommer la totalité de son électricité ne veut donc pas dire produire toute sa consommation. L’inconvénient de l’autoconsommation totale, c’est que vous ne pouvez pas vendre votre surplus d’énergie : il faut le céder gratuitement.
L’autoconsommation avec vente de surplus
Cette solution est la plus répandue chez les particuliers. En effet, il est désormais très avantageux de consommer sa propre énergie tout en vendant le surplus à EDF. Cela permet notamment de se protéger contre les hausses du prix de l’électricité en utilisant une énergie verte, de diminuer sa facture d’énergie et de valoriser les surplus d’énergie. Dans le cadre de l’autoconsommation avec vente de surplus, l’État offre également des aides et des primes.
La revente totale
Toute l’énergie produite par les panneaux solaires est vendue dans sa totalité, sans pouvoir la consommer. Il y a quelque temps, cette option était la plus intéressante. Désormais, les tarifs d’achats de l’électricité sont beaucoup moins attractifs qu’ils ne l’étaient. Alors mieux vaut consommer vous-même votre propre énergie ! La planète et votre porte-monnaie vous remercieront.
Quelles différences entre l’autoconsommation individuelle et collective ?
Pour développer la production d’énergie locale, l’autoconsommation collective est primordiale. Grâce à plusieurs producteurs d’électricité solaire, de nombreux consommateurs peuvent profiter de cette énergie verte. En revanche, l’autoconsommation individuelle concerne uniquement les producteurs qui consomment pour eux-mêmes ce que l’installation produit. L’autoconsommation collective comporte des avantages en matière de coûts. Mutualiser les moyens permet de profiter d’économies d’échelle sur l’investissement et de rentabiliser le projet sur une plus courte durée.