Le tarif réglementé de vente de l’électricité (TRV) n’a de cesse, depuis 2010, de suivre une courbe inflationniste. Les dernières augmentations de 1,61 % en février 2021 et de 0,48 % en août 2021 ainsi que les perspectives d’une hausse importante de l’ordre de 10 % en février 2022, ne peuvent que confirmer ces interprétations.
D’après une étude d’une association de consommateurs, un ménage moyen chauffé à l’électricité a vu sa facture d’énergie électrique passer de 1.019 euros à 1.522 euros de 2010 à 2020. Ce qui signifie que sur cette période de 10 ans, les ménages ont accusé une hausse globale de 49,4 %, soit un ratio bien supérieur à celui de l’inflation sur cette même période s’affichant à 12,4 %. A cela, ajoutez une hausse des tarifs du gaz de l’ordre de 12,6 % en octobre 2021 et il ne sera pas compliqué d’établir que le budget et, donc, le pouvoir d’achat des Français, devrait être fortement grappillé par la facture énergétique.
Face à cette forte inflation des tarifs de l’énergie, qui en toute vraisemblance, ne devrait pas se stopper, de plus en plus de Français décident de réduire leur consommation énergétique en adoptant des bons gestes, comme le fait de remplacer leurs ampoules par des LED.
LED vs ampoules fluocompactes : un match perdu d’avance
Une étude YouGov pour LeLynx.fr a démontré que le premier réflexe des Français, pour réduire leur facture énergétique et faire des économies, est d’utiliser des LED en remplacement des anciennes ampoules. En effet, cet objet, destiné à produire de la lumière, n’a pas toujours été très respectueux de l’environnement ou même économique. L’Union européenne avait d’ailleurs pris une décision d’interdire la vente d’ampoules halogènes, à compter du 1er septembre 2018, dans un souci économique et environnemental. De fait, les consommateurs se sont rabattus sur les LED et les ampoules fluocompactes (FLC).
Aujourd’hui, il y a un véritable engouement pour les LED et pour cause, le match semble perdu d’avance pour les ampoules fluocompactes. Quand la LED peut afficher une durée de vie de 30.000 heures ou plus, selon le modèle, l’ampoule FLC n’affiche que 15.000 heures de fonctionnement. Ainsi, équiper ses points lumineux avec des LED limite les changements d’ampoules et permet ainsi un meilleur retour sur investissement. De plus, comparées aux LED, les ampoules fluocompactes deviennent très chaudes et gaspillent, de ce fait, de l’énergie en chaleur. Elles perdent rapidement de leur rendement lumineux. A l’inverse, la technologie qui compose la LED permet d’utiliser la totalité de l’énergie reçue dans la production de la lumière. De fait, aucune perte d’énergie, mais surtout une consommation électrique moindre pour un meilleur rendement et une baisse de la facture d’énergie.
Pour plus d’informations sur le comparateur d’électricité : https://www.lelynx.fr/energie/comparateur-electricite/
Faites comme 65 % des Français : remplacez vos ampoules par des LED !
La LED est une source lumineuse plus économique et plus écologique. Du fait de sa durée de vie plus longue, la LED est plus écologique, car les consommateurs doivent la changer moins souvent, ce qui crée moins de déchets. Dans leur procédé de fabrication, les LED n’utilisent pas de matériaux dangereux pour l’environnement ou des substances nocives.
Déjà 65 % des Français déclarent utiliser des LED pour réduire leur facture énergétique. D’après une estimation de la Commission européenne, remplacer ses ampoules par des LED permet de réaliser une économie moyenne de 100 euros par an et par foyer. Ainsi, même si le coût d’investissement de base pour l’achat de LED est plus élevé, il sera amorti en moins d’un an et demi. Ainsi, cela justifie que remplacer ses ampoules par des LED nouvelle génération est le premier réflexe des ménages pour réduire la facture d’énergie.
Afin d’aider les consommateurs et pour plus de transparence, la nouvelle étiquette énergie est affichée sur les produits d’éclairage depuis le 1er septembre 2021. L’objectif de cette nouvelle échelle énergétique de A à G plus lisible est d’aider les consommateurs de l’UE à réduire leurs factures d’énergie et leur empreinte carbone. Ces nouvelles mesures sont plus strictes afin que dans un premier temps très peu de produits puissent être classés en A ou B.