Dans le domaine de la protection incendie, les professionnels doivent équiper leurs locaux recevant du public des solutions performantes permettant de relever le niveau de sécurité face aux incendies. Ces solutions peuvent prendre diverses formes, toutefois la protection incendie passive comprend des dispositifs comme les portes coupe-feu ou les trappes de désenfumage, qui ont vocation à ralentir la propagation des flammes et des fumées nocives. Dans ce contexte, que faut-il savoir des joints coupe-feu et vers quelle entreprise se tourner pour s’en procurer et obtenir les meilleurs conseils de pose et d’utilisation ?
Joints coupe-feu : qu’est-ce que c’est ?
Le principe de la protection incendie, c’est de créer des zones étanches et de compartimenter le local professionnel. L’objectif de la protection incendie est d’équiper les locaux avec des solutions permettant :
- De créer des zones étanches desquelles les flammes et les fumées nocives mettent considérablement plus de temps à s’échapper.
- De permettre une meilleure évacuation des locaux en confinant les flammes et les fumées.
- D’offrir aux secours les meilleures conditions d’intervention.
Ainsi, dans la protection incendie, le joint coupe-feu occupe un rôle central. Il permet de créer un cordon étanche, qui gonfle sous l’effet de la chaleur et permet de ralentir considérablement le développement de l’incendie.
Le joint coupe-feu offre alors de créer des zones étanches propices à une meilleure sécurisation des locaux sans avoir besoin d’opérer une restructuration du bâtiment, puisqu’il s’installe après sa construction. Il se place dans des espaces fractionnés, ne pouvant accueillir des dispositifs plus imposants et évite alors les fissures lors de l’incendie. Son diamètre varie, ce qui permet de s’adapter précisément aux besoins du local : on le positionne entre deux cloisons d’un garage, sur le béton, sur les murs nus, etc.
Les joints coupe-feu proposés sur le marché sont nombreux. Généralement, ils sont fabriqués à partir de matières minérales, comme de la silice ou de la laine de roche. Les modèles diffèrent également selon leur diamètre : 10, 15, 40 et jusqu’à 120 mm. Centraux pour une meilleure résistance au feu, les joints coupe-feu sont classés selon leur degré de résistance au feu : jusqu’à 180 minutes pour les meilleurs.
Joints coupe-feu et réduction de la propagation de la fumée
En se dilatant sous l’effet de la chaleur, le joint coupe-feu permet de rendre étanche des espaces très complexes, comme les garages ou les zones de stockage. Lors d’un incendie, les fumées de combustion créent des dommages graves aux individus. Ces fumées, hautement toxiques, peuvent causer des problèmes pulmonaires graves, des toux persistantes, voire des maladies cardiaques chroniques.
C’est aussi un élément clé pour la réussite des secours : les fumées denses d’un incendie obstruent la vision des secouristes, ne leur permettant pas d’intervenir convenablement et mettant à mal leur propre santé.
En empêchant les fumées de se propager, le joint coupe-feu a donc un double rôle : il minimise les dégâts de l’incendie sur les individus, permet une meilleure évacuation des locaux et une bonne intervention des secours.
Joint coupe-feu : normes de sécurité et conformité
L’UE a harmonisé les exigences réglementaires et la conformité aux normes de sécurité incendie. Un joint coupe-feu doit donc répondre à des critères techniques spécifiques et réglementés de près pour assurer efficacement la sécurité des bâtiments.
Deux principales normes encadrent la protection incendie. La norme NF EN 1366-4+A1 de juin 2010 qui a trait aux essais de la résistance au feu des parties 4 (le calfeutrement de joints coupe-feu). La norme NF EN 13501-2 de juin 2016 qui classe les données des essais de la protection au feu. Suite aux dispositions européennes, plusieurs arrêtés ont été pris au niveau gouvernemental.
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